11 octobre 2024 Bonne fête Firmin |
une VIE de CHEMINOTS à LAVAUFRANCHE par Jean-Paul DESBRUGERES sur la carte postale, la grand-mère, deux tantes et à l'arrière-plan, le grand-père de Jean-Paul DESBRUGERES "En 1893, mon grand-père paternel, Hippolyte DESBRUGERES a 26 ans. Il est machiniste au "chemin de fer", sur la ligne SAINT-SULPICE-LAURIERE - MONTLUCON déjà depuis trois ans, lorsqu'il rencontre celle qui allait devenir ma grand-mère. Les parents de celle-ci, Pierre et Marie GESSET; tiennent "l'Hôtel de la gare" à LAVAUFRANCHE. Les cheminots du PO (PARIS - ORLEANS), nombreux à cette époque, ont leurs habitudes dans ce lieu car la ligne, en voie unique, oblige les trains à se croiser dans cette gare très active. Depuis fin 1886, date de l'ouverture de la ligne LAVAUFRANCHE - CHAMPILLET via BOUSSAC, LAVAUFRANCHE est devenu un dépôt annexe de SAINT-SULPICE, pour entretenir le matériel roulant et les voies. En juillet 1893, le "cheminot" et la fille de la maison se marient. Ils auront neuf enfants, nés au gré des affectations: LAVAUFRANCHE, CHATEAUDUN, MONTLUCON puis en 1916, le couple revient s'installer à LAVAUFRANCHEn après la naissance de leur dernier enfant, Maurice (mon père). En 1919, à son retour de la guerre, André, le frère aîné de mon père, succèdera à mon grand-père, comme mécanicien sur la ligne de CHAMPILLET - URSIER et ce, jusqu'à sa retraite début des années 50. En 1939, cette ligne a vu son trafic supprimé, puis en 1952, le tronçon BOUSSAC - CHAMPILLET fut désaffecté. LAVAUFRANCHE - BOUSSAC continuera à acheminer du matériel métallurgique, entre autre, pour les établissemants GIBARD jusqu'en 1992. Aujourd'hui, il ne reste que des rails rouillés, et des ouvrages d'art qui méritent, pourtant, le détour (pont de la Clavière, viaduc de Boussac) Tous les ans, je reviens au moins une journée me ressourcer et déposer quelques chrysanthèmes sur la dernière demeure de mes grands-parents à SOUMANS"
|
||